Interview – L’amico di Famiglia – Paolo Sorrentino – April ’07

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Ascolta Interview Paolo Sorrentino – L’amico di Famiglia – Radio Aligre – IT/FR

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L’Amico di Famiglia è il terzo lungometraggio di Paolo Sorrentino…

L’Amico di Famiglia è il terzo lungometraggio di Paolo Sorrentino, regista napoletano già ricompensato per i suoi film precedenti (L’Uomo in Più e Le Conseguenze dell’Amore).

Geremia, un usuraio di provincia, brutto, ricco e tirchio, vive con la madre in un appartamento buio e decrepito. È un uomo ossessivo e senza amici. Un essere apparentemente solitario…

Sorrentino ritorna con un film seducente e claustrofobico, accolto non troppo calorosamente da quella critica che ha visto umanità nel personaggio di Geremia, ed estetismo nel brutto.
Non c’è tentativo di umanizzazione, se non nei personaggi che sono a tutti gli effetti, degli umani. Film sul subcosciente collettivo, memore di Fellini e Bunuel, con un’introduzione surrealista che ne anticipa le tematiche.

L’ami de famille est le troisième long-métrage du jeune réalisateur italien Paolo Sorrentino qui a déjà été récompensé pour son premier film, L’uomo in più, présenté en compétition Officiel au festival de Venise 2001 et pour son deuxième long-métrage, Les Conseguenze dell’amore (Les conséquences de l’amour ) présenté  en compétition Officielle au festival de Cannes 2004.

Son dernier film, L’ami de Famille, sorti sur les écrans Français le 2 mai, est l’histoire d’un usurier de 70 ans, Geremia de Geremei, qui est laid, riche et radin. Il vit avec sa mère dans un appartement sombre et dégradé . Il est un être obsessionnel, il n’a pas d’amis. Il est seul…et pourtant il ne l’est pas. Tout le monde est comme lui.

Sorrentino réalise un film séduisant et claustrophobe. Il n’y a pas la tentative d’humanisation des personnages (malaise de la critique) mis à part le fait que ses personnages sont des humains. C’est,  tout court, un film sur le subconscient collectif.
Parmi les références du réalisateur, Fellini et surtout Bunuel, avec une sorte d’introduction qu’ à la manière surréaliste anticipe les thématiques du film.
À travers une image très forte, le sens du grotesque, un paysage urbain presque métaphysique, Sorrentino fait un film qui se fait remarquer. Tout à fait comme Giacomo Rizzo, l’usurier du film, acteur qui vient du théâtre et qui débute  au cinéma en 67, aux cotés de Totò .

Interview – L’amico di Famiglia – Paolo Sorrentino – April ’07ultima modifica: 2008-03-18T00:05:00+01:00da moskovitz
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